Hygiène de vie à adopter pour “supporter” au mieux cette maladie

Quand on est bipolaire, tous les médecins vous diront d’avoir une hygiène de vie quasi “monastique”. En effet, finies les fêtes jusque 5 heures du mat. Il faut dormir, manger, vivre à heures quasi fixes. Faire du sport et s’activer sont aussi primordiaux dans le chemin de la stabilité. Oui il n’est pas seulement utile de gober des médicaments.

Le sommeil est très important. Alors cela devient des fois une obsession. Combien d’heures ai-je dormi cette nuit ? Houlala pas assez, si cela perdure, je risque une crise maniaque. Houlala je dors trop alors je risque une dépression. Les médecins peuvent nous demander de noter nos heures de sommeil, notre “humeur” et comment on se sent. Notre “humeur”, ce n’est pas la bonne ou mauvaise humeur de chacun. Ce serait trop simple. Non l’humeur en bipolarité correspond aux hauts et aux bas de la maladie. Est-ce que je me sens en crise maniaque, en hypomanie : excitée, je ne dors plus, hallucinations, paranoïa etc… ou en dépression : je dors trop, je ne me lève plus, ne me douche plus, ne mange plus etc… ? C’est ce que l’on appelle la cyclothymie : cycles de l’humeur.

Il est nécessaire de suivre le traitement donné par un psychiatre compétent. Pourquoi je mets compétent ? Car j’ai vécu quelques désagréments, et le mot est gentil, avec plusieurs psychiatres. Oui le traitement, je pense, est la base avec le sommeil. Mais il faut que chacun trouve le traitement adapté et qui marche. Ce qui n’est pas évident.

Après le sommeil et le traitement, il reste à avoir un rythme de vie régulier avec du sport et autres méthodes pour stabiliser la maladie. Oui le sport aide à garder une activité et régule la cyclothimie. D’autres méthodes que je développerai plus tard comme le yoga, la méditation de pleine conscience etc… peuvent améliorer la stabilité du patient.